Les coulisses des nuits balinaises


Un mot d’un fêtard sur les périlleuses rencontres de la nuit. « Marchons, marchons, trainons dans la nuit / Les gens s’écartent, comme ils nous fuient / Têtes de fauves lâchées dans les rues / Couloirs glacés sur le Bienvenüe », à Kuta donc, comme dans une chanson d’Extraballe, groupe rock parisien d’un autre temps…

Un samedi soir, 3h du matin, je sors du Sky Garden. J’arrive au mémorial et vois un attroupement. Je m’approche donc et vois alors un Indonésien blessé, coincé sous sa mobylette, et à côté de lui deux autres Indonésiens apparemment énervés contre lui. Une touriste essaye de calmer les deux excités, ce à quoi on lui répond qu’elle n’est pas une locale et que ça ne la regarde pas. Après quoi, un des excités écrase violemment son casque sur la tête du blessé, puis le deuxième plein de courage, adresse un coup de pied dans la tête de l’homme à terre, qui gît maintenant sur le béton, la tête en sang. Et pendant ce temps là, tout le monde regarde et les deux militaires à l’entrée du Sky Garden fument leurs cigarettes tranquillement pendant que le responsable de la sécurité appelle ses boss pour savoir quoi faire. L’autre côté des nuits balinaises et l’hypocrisie des agents de sécurité.
Guillaume

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar