Réponse de notre billettiste Miss O au courrier de Miss L du mois dernier sur les tarifs exorbitants des boutiques de vêtements à Bali… Chère Miss L, merci de ton intérêt pour mon texte. Mais non je n’ai pas été trop gentille ! Mes commentaires sont identiques aux tiens : vêtements trop chers et souvent mal coupés, vendeuses assassines... et designers locaux qui s’identifient aux couturiers Parisiens et New-Yorkais sans en approcher ni la célébrité ni le talent ! Seule notre façon de résoudre ce problème diffère : Tu t’habilles en France et moi je me contente des ciseaux magiques de mon tailleur préféré. Cet échange incitera peut-être nos amis créateurs à revoir leur politique de vente. Avec toute mon amitié, Miss O
Une précision d’un lecteur au sujet de l’article « La tolérance indonésienne en échec » du mois dernier... Une petite précision : Les membres du FPI qui ont été chassés du Kalimantan-Centre n’étaient qu’une poignée, seuls contre plusieurs milliers de manifestants armés. Quand un conflit a opposé cette organisation aux Dayaks du Kalimantan-Ouest, à Pontianak, quelques semaines plus tard, cela a été une toute autre histoire. Le FPI étant implanté dans cette ville depuis une dizaine d’années et leur leader étant un membre de la noblesse locale, le groupe n’eut aucun mal à se faire aider par de nombreux membres de l’ethnie malaise (melayu). D’un côté, quelques manifestants Dayaks s’en prirent à une école primaire musulmane et à des étudiants de l’université Muhammadiyah : insultes, jets de projectiles... De l’autre, les militants du FPI passèrent autour de leurs têtes le traditionnel bandeau jaune généralement associé à l’ethnie malaise... Du coup, le conflit avait toutes les chances de dégénérer en affrontements interethniques voire interreligieux ! Heureusement, les autorités empêchèrent les deux groupes de se rencontrer et les informations relatives à ces violences furent soigneusement édulcorées... Mais les Dayaks ont, ce jour et cette nuit-là, perdu la guerre de position... Et la rancœur est bien là ! Fred

bombe sous-marine à Menjangan

Un plongeur nous fait part de sa surprise et de son effroi après avoir expérimenté les ondes de choc des pêches à la dynamite à Menjangan. Notons que ces pratiques de pêche interdites, qui plus est non loin d’un site de plongée protégée, sont connues des autorités et de la presse. Un article du Bali Daily du 23 mai dernier en faisait état. Mais contrairement à ce que suggère ce lecteur, sur la foi de son guide probablement balinais, ces pêches à l’explosif n’ont pas lieu sur la lointaine île javanaise de Pulau Tabuan, mais dans les golfes voisins de Brumbun et Kelor, situés sur la partie nord du Parc national de Bali Ouest et donc très près de l’île de Menjangan. Bonjour chère gazette, aujourd’hui, le 23 mai, je suis allé plonger sur les superbes récifs de la réserve naturelle de Menjangan, à l’ouest de Bali. Tout se passait bien, suivant mon guide, nous admirions les plus beaux coraux de l’île. Soudainement, une gigantesque explosion se fit entendre, pendant que nous étions à -20 mètres. Je peux vous dire qu’ayant plus de 200 plongées, je suis un plongeur expérimenté, mais cela m’a foutu un frousse terrible ! Rapidement, je repris mes esprits et mon guide, qui pensait que ma bouteille à air avait explosé sur mon dos, arrivait aussi à reprendre ses esprits. On pêche à la dynamite !!! Un quart d’heure plus tard, deux autres déflagrations immenses se sont produites !! Je peux vous dire que ce bruit immense, qui n’a heureusement pas endommagé le récif pourrait très bien faire paniquer mortellement un plongeur inexpérimenté. Celui-ci pourrait monter en vitesse avec toutes les graves conséquences qui peuvent en suivre (toutes sortes de barotrauma qui peuvent mener à des ruptures de poumons et la mort !) Apparemment, selon mon guide, la pêche à la dynamite se produit à quelques kilomètres de Menjangan, sur le territoire javanais (Pulau Tabuan). Le bruit porte loin sous l’eau et on a l’impression que l’explosion se produit très près de soi ! Imaginez comment les dauphins de Lovina (dont le tourisme dépend) réagiraient aux explosions ! Menjangan est territoire protégé, mais dans de telles circonstances, cela n’a pas de sens ! Ces actes de destruction, même sur le territoire de Java, sont inadmissibles et dangereux !! J’espère que vous pourrez publier cette lettre. Merci Philippe
A la suite du courrier de Christophe Girardot du mois dernier faisant état d’un préjudice dont il s’estime avoir été victime dans la transaction d’un terrain, la personne qu’il incriminait s’est reconnue - bien que nous n’ayons publié ni son identité complète ni le nom de sa société – et nous a envoyé ce courrier en forme de droit de réponse aux attaques de M. Girardot qu’elle juge erronées et calomnieuses… M Girardot. Je suis tentee d’entamer mon droit de reponse par votre triste conclusion « Allez ouste du balai ! ». Comment un etranger comme vous, peut oser parler de la sorte a une  Balinaise, ici chez elle! Heureusement tous mes clients Francais n’affichent pas cette arrogance. Confronte maintenant par des poursuites judiciaires pour diffamations et prejudices moraux a l’egard de ma famille et moi meme, vous pretendez a present ne pas etre au courant de la parution de votre lettre!C » en est trop! C’est la meme attitude que celle que vous me reprochez. De plus vous insinuez donc que le directeur/redacteur/journaliste de la Gazette (puisque c’est votre plume) a commis un abus de pouvoir. On ne peut, certes, que lui reprocher sa credulite et naivete d’avoir autorise la publication de votre accusation sans aucune preuves. Vous utilisez votre cecite pour apitoyer et attirer la pitie de vos creanciers (ils sont nombreux), journalistes et hommes de loi (votre avocat et moi meme). N’etes vous pas venu me consulter pour regler nombre de vos problemes, hormis la vente de votre maison par un agent immobilier Me S...a qui vous n’avez verse a ce jour que 50 millions de roupies sur les 175 negocies. Je poursuis. Comment pouvez vous m’ attribuer toutes ces diffamations et calomnies quand dans l’ennui je vous ai prete de l’argent pour subsister, ici, a Bali (nouveau contrat de maison , frais journaliers et j’en passe). Vous mentez et pretendez n’avoir jamais vu un sous de la vente de votre maison. Dans ma consternation,laissez moi vous rafraichir la memoire. Une partie de l’argent a ete confisquee (avec votre voiture) par le departement des impots impayes depuis 3 ans et la cooperative du village ou vous habitiez (Je ne cite pas de nom). Je vous ai transfere en 3 fois la presque totalite des fonds sur le compte en banque que je vous aide a ouvrir car votre statut ne vous permettait pas d’avoir un compte.Et le comble c’est de vous avoir aussi assiste pour transferer des centaines de millions sur le compte de votre pere et creancier. Enfin, la derniere facture de 63 millions ,redigee par votre avocat avec bien du retard,vous a ete reglee, a la roupie pres, le 22 mai 2012. J’ai bien sur amene toutes les preuves ecrites,mais peut etre par dignite,la redaction de la gazette ne s’est pas sentie suffisamment assermentee pour les consulter. Amnesie totale donc de votre part,mechancete ou nonchalance? Le faux temoignage de votre courier me heurte enormement.Pardon ! j’oublai,vous ne l’avez jamais ecrit ! Quant a mon usurpation de titre SH(serjana hukum) aux dires de M Girardot,M le redacteur de la gazette, d’ou tenez vous vos sources? Mon diplome,delivre par l’universite Mahasaraswati de Denpasar est date du 2 octobre 2009.Vous dites ne pas etre responsable de la redaction du courrier des lecteurs.Certes,mais vous avez autorise la publication de mon vrai prenom ! Si par souci de professionalisme,vous aviez edite «la belle ketut» ce droit de reponse n’aurait pas lieu d’etre. Enfin,mon mari «vire avec pertes et fracas»je cite. Decidemment ,M Girardot ,on ne lave pas son linge sale en famille chez vous. Afin de proteger mes enfants ,je ne souhaite faire qu’un commentaire.»Demandez lui pouquoi il a choisi ,lui meme de partir» Outree et tres tristement affectee par les delires d’un amnesique associes a la legerete d’une redaction,je vous demande a tous deux des excuses publiques et la publication integrale de mon texte. Oui la tolerance Indonesienne et Balinaise existent bien. N’en abusez pas !!! Que se serait il passe dans votre pays d’origine? La belle Nyoman(ou plutot sa plume car elle aussi elle y a droit).
La mise au point du journal sur cette affaire… Nous souhaitons préciser avant toute chose que tout ce qui est publié dans cette page Forum n’émane que des lecteurs, ce sont donc des lettres et en rien des articles signés par des journalistes, attention à la confusion ! Ces lettres n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs ; celle de la rédaction se borne à éviter à toutes les parties la diffamation dont elle pourrait être tenue pour co-responsable. Concernant la personne qui n’a pas signé le courrier ci-dessus, la rédaction a reçu quatre courriers de soutien pour cette personne (à la suite d’un email qu’elle leur a envoyé pour demander de témoigner en sa faveur) et aussi un autre, spontané cette fois, qui allait dans le sens des accusations de Christophe Girardot pour une affaire remontant à 2006. Cette personne profitait aussi de l’occasion pour attirer l’attention sur un autre couple mixte avec qui elle a eu des démêlés pendant la construction de sa maison ces derniers mois. Nous n’avons pas souhaité publier ces courriers afin d’apaiser la situation. Cette page Forum est un espace d’expression, parfois de récrimination, ouvert à tous, et aussi aux sans-voix et à ceux qui s’estiment lésés, elle cristallise parfois du ressentiment contre la Gazette qui n’a pourtant d’autre but que d’informer mais en rien de rendre des jugements à la manière de l’accusateur révolutionnaire Fouquier-Tinville, tout au plus jouer l’arbitre des élégances. Alors, restons dignes et courtois ! Socrate Georgiades

Les Indonésiens seraient-ils parfois un peu longs à la détente ?

Un texte de l’écrivaine Papaya… Les Indonésiens seraient-ils parfois un peu longs à la détente ? Certains se posent parfois la question mais moi, ma conclusion est qu’on ne peut pas trop généraliser. En tout cas, dans mon entourage, dans un style lenteur millénaire, une personne qui me sidère toujours c’est mon vétérinaire balinais, Dokter Komang. Chaque fois qu’il arrive chez moi, il commence par s’arrêter net au milieu du jardin, le nez en l’air. Il a l’air d’aimer ma passiflore. Puis il se plante dans l’embrasure de la porte, toujours le nez en l’air. Il ne semble pas encore avoir percuté que mes chats n’attendent que l’occasion de filer à l’anglaise et que c’est au ras du sol que ça se passe. A moins que les miens soient différents, d’origine anglaise, justement ? Il est vrai que l’un d’eux est blanc aux yeux bleus et que je l’ai nommé « Inggris », l’Anglais. Bref, je suis obligée de bousculer un peu mon Dokter Komang avec un « Tutup pintu!! » ( La porte !!) s’il ne veut pas être venu pour rien. Ensuite, il prend un temps infini pour sortir son petit matériel de sa sacoche et repose sans cesse les mêmes questions dont il n’écoute pas les réponses. Ca ne l’empêche pas d’être un véto correct, faut juste pas s’énerver. Connaissant le personnage, je ne sors mon fauve de la cage qu’à la dernière minute, mais voici que Dokter Komang choisit ce moment là pour s’enquérir de mes vacances, la seringue en l’air, tandis que mon chat se débat ou même me griffe s’il a reconnu le vétérinaire. Bien aimable à vous, Docteur, mais je propose qu’on parle de ça plus tard. Bien entendu, le jour de la vaccination, quand j’ai 5 chats à faire vacciner, quand j’arrive à les attraper tous, c’est folklorique : ça jaillit, ça miaule, ça se débat. Du coup, je dois me faire aider par quelqu’un d’autre tandis que mon véto plane, peut être en attente de sa prochaine réincarnation. Mais Bali ce n’est pas que ça, bien sûr ! Qui n’a pas manqué un jour ou l’autre de trépasser parce qu’un bolide balinais à moto lui faisait une somptueuse queue de poisson ? Moi qui circule à vélo à vitesse nenek je dois pourtant souvent freiner brutalement pour ne pas tanker le jeune écervelé qui se rabat à deux doigts de moi. Autre étonnement, les employés de parking : j’ai pas plutôt posé ma bicyclette, qu’ils se précipitent invariablement pour me la déplacer ne serait ce que de quelques centimètres car l’endroit ne leur convient jamais - histoire de justifier leur salaire ? - faisant preuve d’un perfectionnisme inattendu dans ce pays. Et attention, si je descends de vélo quelques secondes pour faire un peu de lèche vitrine, il y a toujours un stressé pour jaillir de sa boutique et me dire que si c’est pas chez eux que je viens faut pas que la roue arrière de mon vélo déborde sur leur territoire. Bon, enfin ce genre là, on a l’habitude en France, mais ici, ça surprend. Et, pour finir, cet après-midi, je suis tombée sur un coiffeur qui venait de Jakarta. On aurait dit qu’il faisait un concours de vitesse et il est bien possible qu’il l’aurait gagné contre un coiffeur français. Il m’aurait arraché le cuir chevelu pour aller plus vite et j’ai cru que l’ouragan Irène était arrivé quand il a braqué son sèche-cheveux à fond sur moi. J’ai frisé l’otite, là ! En fait, c’était la deuxième fois que je tombais sur un coiffeur de Jakarta, de ce point de vue là tous deux avaient le même profil ! Peut-être essaient-ils de garder le coup de main et le rythme au cas où ils retourneraient à Jakarta, trouvant le rythme balinais trop soporifique par exemple ? Dans les deux cas, je leur ai dit « Santai! » (coool, relaaax) et fais remarquer en riant qu’ils pouvaient quand même prendre le temps de respirer vu que derrière moi il n’y avait pas de clients qui attendaient ! Eh oui, question lenteur, on ne peut pas généraliser avec tous les Indonésiens ! Nancy Causse Yogya, dite Papaya
Un lecteur se plaint des maux désormais récurrents à Bali que sont la pollution, les embouteillages, la corruption et le manque d’infrastructures ou d’entretien de celles existantes, une rengaine que l’on entend de plus en plus souvent dans la presse étrangère de Bali et sur les forums du Net. Il va même écrire au gouverneur… Comme beaucoup d’étrangers ici, j’ai succombé aux charmes de Bali lors de ma première visite ! Encouragé par mes mentors, Susi Jonhston et mon ami, hélas disparu, Bruno Piazza, je me suis installé dans une petite maison javanaise en teck dans cette partie de Bali, près de Tanah Lot encore plus ou moins préservée… Je vis à Pacung, un petit village de 50 habitants. Comme ce fut le cas, avant au Maroc, je ne suis qu’«invité » ici ! Je respecte mes amis locaux et je suis également respecté. Votre journal est une grande source d’informations et vos articles me sont d’une grande aide dans la découverte et la connaissance de l’Indonésie. Comme beaucoup, je me pose toujours la question de savoir où passe l’argent des visas des plus de deux millions de touristes qui se rendent chaque année à Bali... A 25 $ le visa, on fait très vite le compte ! J’ai, bien entendu, fait « connaissance » avec les « problèmes » de Bali : trafic, plages et mer sales, pollution, corruption... Mais est-ce vraiment mieux chez nous ? En revanche, le sujet de ma lettre ne sera certainement que la X millième du genre, l’état de certaines routes que je qualifierai de touristiques.... La route pour Tanah Lot a été refaite il y a peu et ce pour faire bonne figure auprès des invités du grand sommet politique de 2012. Refaite... sauf sur un mètre ! Chaque jour des dizaines de bus, de voitures se heurtent à ce trou au niveau de Nyanyi. Une plaque de métal a été posée à cet endroit ce qui rend l’endroit encore plus dangereux, celle-ci pliant sous le passages de tous ces véhicules... Quand vous continuez vers Belalang, route entre autre pour le superbe Alila Soori, c’est Verdun ! Je ne comprends pas que ceux qui gouvernent Bali continuent à vouloir donner une image aussi déplorable de leur île ! J’ai décidé d’écrire au gouverneur, je suis curieux de savoir si j’aurais une réponse. Dans l’attente du plaisir de vous lire, je vous adresse mes salutations. Eric van Bruggen
Dans la série « arnaques immobilières », un grand classique ici, Christophe nous expose comment il a été victime d’un couple mixte peu scrupuleux dans une transaction pour un terrain… Bonjour, je vis depuis 15 ans à Bali, je connais bien les us et coutumes de l’île et de l’Indonésie et je n’ai pas l’habitude d’étaler mes affaires publiquement dans la presse. Mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour essayer de faire pression au sujet d’une malversation dont je suis victime. En ces terres du Far East, les cow-boys et cow-girls sont légion et vraiment sans foi ni loi. Pour vendre un terrain familial, j’ai fait appel à un couple franco-balinais qui a pignon sur rue et se dit consultant juridique en anglais et en français, ce qui inspire plutôt confiance. En fait, le terrain a été vendu en 2011 et je n’ai toujours pas perçu le solde de la vente, une fois tous les frais et les  taxes payés. J’ai fait appel à un avocat mais l’affaire avance vraiment trop doucement. Depuis que je me suis activé ces dernières semaines, et ce n’est pas facile pour moi qui suis non-voyant, j’ai appris que la belle Nyoman, appelons-la ainsi, ça pourrait être un pseudo mais c’est son vrai prénom, a viré avec pertes et fracas et sans une roupie son mari, qui dit ignorer tout des affaires malveillantes de sa femme. J’ai appris aussi que je n’étais pas le premier pigeon, j’ai rencontré d’autres victimes. Voilà, ouvrez vos oreilles, ne vous fiez pas à des titres ronflants, surtout quand ils sont usurpés, ni à vos compatriotes très persuasifs quand ils s’agit de vous attirer dans les mailles de leurs filets mais qui pleurnicheront ensuite en vous disant qu’ils n’étaient pas au courant. Allez, ouste, du balai ! Christophe Girardot
Une certaine Miss L rebondit sur le dernier billet de Miss O qui dénonçait la surenchère des prix des vêtements dans les boutiques de Seminyak… Une fois n’est pas coutume, elle a trouvé notre contributrice de la page Expression trop « tiède », elle qui, pourtant, provoque toujours de vives réactions de la part des lecteurs… Quand j’ai commencé à lire la rubrique de Miss O ce mois-ci, je me suis réjouie. Enfin un auteur de la Gazette se penchait sur le scandaleux phénomène qui me hérisse à chaque fois que je franchis le pas d’une boutique de Seminyak. Bah, je sais bien que ces messieurs ne parlent pas chiffon, ce n’est pas assez sérieux. Détrompez-vous messieurs les journalistes, le problème est sérieux et Miss O est là pour le dénoncer. Malheureusement, chère O, je t’ai trouvée trop gentille pour le coup, trop tiède. Peut-être pour ne pas froisser les patronnes de boutiques que tu connais. Pour ma part, la première fois que j’ai été confrontée à un prix ahurissant (1 million 3 pour un haut il y a 3 ou 4 ans), j’ai demandé à la vendeuse si sa patronne était tombée sur la tête. La jolie demoiselle s’est rengorgée et a pris un air de poule courroucée « Boss saya tidak gila ». Ah bon, elle vend un haut à un prix correspondant plus ou moins à ton salaire mensuel et tu trouves ça normal toi ?!!! Heureusement que tu es jolie ! Quelle n’a été ma surprise lorsque j’ai vu que l’enseigne de ce magasin s’est multipliée à l’infini et que toutes mes copines s’extasiaient sur les modèles qu’elle proposait. Bon, elle avait raison la bougre, ça marche. Tant mieux pour elle. Mais moi, je refuse de m’acheter un haut à ce prix alors que je peux acheter la même ou presque à 30 € en France. Cette marque fait de la soie, il faut dire. Ah, la sacro-sainte soie qui à Bali justifie tous les prix, elle est de si mauvaise qualité que toutes les copines ont bien vite déchanté. Le temps d’un ou deux lavages à la main et leur extase s’était recroquevillée, boulochée ou déchirée. Ce que nous ne savions pas alors, c’est que toutes les autres boutiques allaient emboîter ce pas de géant. Résultat, on essaie des robes mal coupées, des tops mal cousus, des pantalons qui baillent à des prix consternants. Une amie qui fait produire ses collections ici me parlait des coûts et lorsque je lui demandais comment alors justifier de tels prix exorbitants dans les boutiques de Bali, elle m’a répondu d’un air goguenard « Ah, mais ça c’est de la Haute Couture !!! » Non, mais franchement, comment réagir lorsqu’on demande le prix d’un pantalon élastiqué (pas de zip, pas de bouton) en rayonne (vous savez cette matière cheap pour faire des sarongs pour touristes) et que la vendeuse vous dit d’un air pénétré « Satu juta tujuh ratus ribu » ?!! Votre réaction, je ne la connais pas. Moi, je ne shoppe plus qu’en France et je m’en porte très bien. Personne ne porte les mêmes vêtements que moi.  Miss L

au sujet des résultats de la présidentielle à Bali

Un lecteur s’étonne du score du Front national à Bali lors de la dernière présidentielle… Marine Le Pen : 21 voix... à Bali ! Rassurez-moi, ils sont venus en stage de désensibilisation rapport à leur allergie aux peaux bronzées ? Y a t-il des progrès ? Jean-Mouloud

Résulats du second tour de la présidentielle 2012 en Indonésie

Voici les résultats du second tour de la présidentielle française à Bali et Jakarta. Signalons dans une petite analyse rapide au sujet des résultats du 1er tour publiés dans l’édition précédente qu’il y a eu deux fois plus de votants en pourcentage pour Mélenchon et Le Pen à Bali qu’à Jakarta. En revanche, on vote deux fois plus Bayrou et quatre fois plus Eva Joly à Jakarta qu’à Bali. On est aussi 10% plus à droite à Bali qu’à Jakarta. Les chiffres de votants étant particulièrement faibles, nous nous arrêterons là dans l’analyse, difficile de faire des stats pertinentes à partir des quelques 219 votes exprimés à Bali par exemple… Résultats second tour. TOTAL INDONESIE (Jakarta + Bali) Nombre d’inscrits : 1828 Nombre de votants : 817 Nombre de suffrages exprimés : 799 Bulletins Blancs ou nuls : 18 NICOLAS SARKOZY 488 61% FRANCOIS HOLLANDE 311 39% JAKARTA Nombre d’inscrits : 1201 Nombre de votants : 567 (47% votants, 53% abstentionnistes) Nombre de suffrages exprimés : 556 Bulletins Blancs ou nuls : 11 NICOLAS SARKOZY 328 59% FRANCOIS HOLLANDE 228 41% BALI Nombre d’inscrits : 627 Nombre de votants : 250 (39% votants, 61% abstentionnistes) Nombre de suffrages exprimés : 243 Bulletins Blancs ou nuls : 7 NICOLAS SARKOZY 160 65,8% FRANCOIS HOLLANDE 83 34,2%

motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar