Un lecteur se plaint des maux désormais récurrents à Bali que sont la pollution, les embouteillages, la corruption et le manque d’infrastructures ou d’entretien de celles existantes, une rengaine que l’on entend de plus en plus souvent dans la presse étrangère de Bali et sur les forums du Net. Il va même écrire au gouverneur… Comme beaucoup d’étrangers ici, j’ai succombé aux charmes de Bali lors de ma première visite ! Encouragé par mes mentors, Susi Jonhston et mon ami, hélas disparu, Bruno Piazza, je me suis installé dans une petite maison javanaise en teck dans cette partie de Bali, près de Tanah Lot encore plus ou moins préservée… Je vis à Pacung, un petit village de 50 habitants. Comme ce fut le cas, avant au Maroc, je ne suis qu’«invité » ici ! Je respecte mes amis locaux et je suis également respecté. Votre journal est une grande source d’informations et vos articles me sont d’une grande aide dans la découverte et la connaissance de l’Indonésie. Comme beaucoup, je me pose toujours la question de savoir où passe l’argent des visas des plus de deux millions de touristes qui se rendent chaque année à Bali... A 25 $ le visa, on fait très vite le compte ! J’ai, bien entendu, fait « connaissance » avec les « problèmes » de Bali : trafic, plages et mer sales, pollution, corruption... Mais est-ce vraiment mieux chez nous ? En revanche, le sujet de ma lettre ne sera certainement que la X millième du genre, l’état de certaines routes que je qualifierai de touristiques.... La route pour Tanah Lot a été refaite il y a peu et ce pour faire bonne figure auprès des invités du grand sommet politique de 2012. Refaite... sauf sur un mètre ! Chaque jour des dizaines de bus, de voitures se heurtent à ce trou au niveau de Nyanyi. Une plaque de métal a été posée à cet endroit ce qui rend l’endroit encore plus dangereux, celle-ci pliant sous le passages de tous ces véhicules... Quand vous continuez vers Belalang, route entre autre pour le superbe Alila Soori, c’est Verdun ! Je ne comprends pas que ceux qui gouvernent Bali continuent à vouloir donner une image aussi déplorable de leur île ! J’ai décidé d’écrire au gouverneur, je suis curieux de savoir si j’aurais une réponse. Dans l’attente du plaisir de vous lire, je vous adresse mes salutations. Eric van Bruggen

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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paysage de désolation après le passage des lahar