Avec le titre « Commentaires sur le courrier de Benjamin Casteillo » du mois dernier, cette lettre d’une habituée de la page Forum…

Concernant la pollution par les déchets liés aux modes de consommations occidentales, on oublie souvent de parler des pollutions sonore et visuelle. Là où nous avions le chant de la mer et le souffle d’une brise légère, nous avons du « beat » à tous décibels. Là où nous avions les sonnettes des bicyclettes, c’est les klaxons des irrités-embouteillés et les rugissements des motos aux pots Harley-bobo qui grondent à des kilométres à la ronde. Là où nous avions le chant des oiseaux et des grillons, c’est la rage d’une tronçonneuse, d’une scie à carrelage, d’une bétonneuse, d’un marteau ou d’un avion. Quant aux plages de sable fin, elles sont pleines de fauteuils saucisses plastiques fluo et de parasols publicitaires, les rizières sculpturales sont envahies de villas et apparts bloc-bloc. Les paysages et arbres de bords de routes deviennent des shops flop ou des publicités géantes vantant les seuls bonheurs possibles de l’homme moderne : profit et consommation. Oui, mais il suffit d’aller un peu plus loin pour être tranquille. Oui, mais jusqu’où ?

Lola

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motard dans la cendre

motard dans la cendre
merapi novembre 2010

face sud du merapi

face sud du merapi
paysage de désolation après le passage des lahar