Chauffeurs de taxi indélicats à Bali

Récit d’une vacancière au sujet de multiples expériences malheureuses avec les chauffeurs de taxi de Seminyak qui, rappelons-le, ont une réputation peu flatteuse. A l’heure où l’association des transports publics de l’île (Organda) est par ailleurs dans le collimateur des autorités pour nombre de pratiques illégales, dénonçons avec elle cette maffia des transports à Bali…
 
Bonjour, je suis arrivée à Seminyak il y a 4 jours, mais après l’agression verbale d’hier soir par un chauffeur de taxi qui s’identifie à Bluebird, c’est décidé, je quitte cette ville. Je suppose que mon avis importe peu pour le groupe Bluebird et La Gazette de Bali mais pourtant, je pense que pour l’image de Bali, cette mauvaise réputation des taxis peut devenir très nuisible au tourisme. La circulation est un vrai problème à Seminyak, c’était moins vrai à Ubud et moins aussi à Lombok. Le piéton n’a pas de place puisque les trottoirs sont envahis de scooters, les passages piétons ne sont pas respectés, les cyclistes sont bannis, bref, il ne reste effectivement que la location de scooter ou le taxi pour traverser la ville de Seminyak. Ayant une petite blessure au genou, je ne peux pas parcourir de longues distances dans ces conditions dangereuses, donc j’ai répondu à quelques klaxons de taxis. Sur 15 trajets, un seul a respecté le taximètre et, en moyenne, pour effectuer des trajets de moins de 3km et à raison de 5 par jour, j’ai dépensé 250 000 roupies de taxi en 4 jours. Hier soir, agacée de ces arnaques, j’ai exigé que le restaurant où je dinais se fasse confirmer que le driver appliquerait bien le taximètre. Le chauffeur accepte, mais arrivé à 100 mètres de l’adresse, il me demande un forfait de 30 000 roupies alors que le compteur indique 15 000, je lui explique calmement qu’il a pris 3mn de son temps et s’était engagé à respecter le taximètre. De plus, je ne suis pas devant mon hôtel, mais à 100 mètres. Il est devenu très agressif, a ouvert la porte du taxi et m’a contrainte à payer 30 000 et à sortir du véhicule dans la ruelle sombre. J’ai décidé de ne pas poursuivre la découverte de Seminyak et, avant de m’en aller, je vous en informe car je pense que l’image du groupe risque de subir les conséquences d’une perte de confiance. Et pour La Gazette, c’est plus pour l’image de Seminyak. Respecter les piétons, les cyclistes, c’est respecter les touristes consommateurs potentiels sur l’île. Cordialement.

Sandra Bidegaray
 

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motard dans la cendre

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merapi novembre 2010

face sud du merapi

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paysage de désolation après le passage des lahar